La progression des taux d'emprunt moins visible en septembre
Les organismes de crédit ne chôment pas lorsque la fin de la saison d'été approche. Les agents de crédits sont débordés parce que les accédants à la propriété choisissent très souvent cette période pour déposer leur dossier de prêt.
Fin de l'été, une période faste
Les candidats à l'acquisition reprennent un peu leur souffle en cette période de la rentrée. Le professionnel du courtage en ligne Meilleurtaux indique que la progression des taux de l'emprunt entamée à la mi-juillet semble s'être un peu calmée en cette fin de saison estivale. Sandrine Allonier, la responsable des études du courtier sur Internet indique que si la moitié des établissements de financement ont relevé légèrement de 0,16 % leur taux d’intérêt, 40 % des banques ont préféré le garder inchangé.
Les taux seront stables en septembre
La collaboratrice de Meilleuretaux explique que le mois de septembre est une période intéressante pour le marché immobilier. C'est en cette période de rentrée que les personnes ayant l'intention d'acheter une maison prennent la décision de se lancer. Les banques maintiennent ainsi leur taux pour ne pas décourager les emprunteurs. Dans le sud de l'Hexagone, un territoire où le marché se cherche encore, les professionnels du prêt immobilier béziers profiteront certainement de l'occasion pour relancer leurs activités d'autant que les opérateurs immobiliers s'attendent à un repli des tarifs immobiliers.
Pas de hausse brusque des taux
Le courtier Meilleurtaux invite les potentiels acheteurs à prendre une décision, car les taux des banques risqueront d'augmenter à nouveau après la période estivale. Néanmoins, Sandrine Allonier se montre rassurante. Elle affirme que même si les taux repartent à la hausse ils n'atteindront pas leur niveau de début 2012 où, un prêt d'une durée de vingt ans s'est négocié par exemple à 4,3 % contre 3,31 % actuellement. Meilleurtaux indique aussi qu'il n'est pas possible pour les banques d'augmenter brusquement leur taux. En procédant ainsi, ces établissements perdraient à coup sûr une part non négligeable de leur clientèle.